La saga des laines : Hélène raconte nous le Mérinos

En préambule, que les choses soient claires (et bien que la laine à tricoter en Mérinos existe aussi dans des tons  foncés) le Mérinos donc, n’est en rien lié à une célèbre marque de literie aux publicités entrainantes donc voici un exemple fringant :

Donc, ceci étant posé, revenons à nos moutons Mérinos, puisqu’effectivement, le Mérinos est un ovin – mais qui n’en boit pas, de vin, ça va de soi, car cela nuirait à la qualité de sa laine.

Le Mérinos, donc, est une race très particulière de mouton dont la laine à tricoter est très appréciée pour sa douceur et la qualité de sa frisure.

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La laine naturelle de Mérinos que tu trouves chez Peace and Wool provient de Nouvelle-Zélande où les moutons sont traités comme des rois, ce qui n’est pas forcément le cas partout.

Des rois tondus régulièrement et avec délicatesse pour récupérer leur laine – qui leur tient trop chaud et dont de toutes façons ils ne feraient pas grand’chose – alors que chez Peace and Wool on la transforme en merveilleux kits tricot !

Pour en savoir plus et pour commander cette reine des laine clique sur ce lien, ou cet autre lien qui te conduira vers des pelotes de laine Mérinos à fil plus fins mais tout aussi doux.

Ah, j’allais oublier, c’est évident mais cela va mieux en le disant : cette laine est la copine de tes enfants, neveux, nièces et amoureux à peau sensible, elle ne gratte pas !

En te promenant sur le site de Peace and Wool, tu découvriras que nous proposons de la laine 100% Merinos, mais aussi des mélanges. Comme cette magnifique laine tweedée 95% mérinos et 5% mohair.

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Mohair, c’est la laine dont nous parlerons dans deux semaines, parce que, la semaine prochaine, ce sera le tour de l’Alpaga !

Petit bonus historique et linguistique sur le Mérinos  :

Fut un temps, celui des cochers et des attelages, où il fallait prendre le temps de faire s’arrêter uriner les bêtes pour poursuivre un voyage sans heurts et dans les meilleures conditions. Dans le langage commun, « faire pisser la bête » était alors synonyme de « laisser faire », laisser arriver les choses que l’on ne pouvait éviter.

Un peu plus tard, la laine de mérinos était tant en vogue que de plaisanteries en erreurs, on eut couramment recours à la substitution de la simple bête par notre animal à poils laineux. Et c’est ainsi qu’au lieu de dire « faire pisser la bête » l’expression devint « faire pisser ou laisser pisser le Mérinos ».

Voilà, et maintenant que tu connais mieux la laine de Mérinos, il ne te reste plus qu’à apprendre à la tricoter !

A tes aiguilles !

(7) Comments Write a comment

  1. Merci pour avoir fait partager l’histoire de cette laine, j’avoue d’ailleurs ne jamais avoir entendu parler de l’origine et de l’histoire de cette matière. Grâce à vous j’ai découvert ce qui pouvais se cacher d’autre derrière le nom Merinos ^^

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  5. les moutons ne feraient pas grand chose de leur laine??la nature ne fait rien au hasard, elle leur tient chaud en hiver! or dans la plupart des élevages australiens en tous cas, les animaux sont tondus juste avant la saison froide car c’est là qu’ils ont le plus de laine mais du coup des milliers meurent de froid…comment pouvez vous affirmer que les moutons de nouvelle zélande sont traités comme des rois?
    partout où l’élevage est grand les ouvriers qui tondent sont payés au volume donc c’est du travail de brute, les moutons sont brutalisés et souvent coupés. Dès petit ils subissent la mutilation du mulesing, ne serait-ce pas le cas chez votre fournisseur?

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    • Marie, merci pour ton commentaire. Je vais répondre brièvement car j’aimerai pouvoir avoir cette discussion avec toi de vive voix.

      Je ne sais pas si la nature fait les choses au hasard ou pas ! Les mystères de l’évolution, toussa, j’y connais pas grand chose. Le mouton est un des premiers animaux domestiqué par l’homme (néolithique), et que l’homme, lui, n’a pas fait les choses au hasard. Il l’a sélectionné pour favoriser les races qui produisent beaucoup de laine.

      Alors voilà, un mouton pas tondu est un mouton mouru. Pas forcement triste, mais c’est comme ça.

      Concernant le mulesing, il est encore pratiqué dans les régions où la myiase pullule (comme en Australie). Il faut encourager les soins alternatifs qui apparaissent car il faut obligatoirement éviter l’infection par ce parasite. Si tu fais rien, le le mouton meurt. Là c’est triste et c’est comme ça.

      Quant aux les éleveurs que je connais, ils font doublement gaffe lors de la tonte, ne pas abîmer la toison et ne pas blesser. Une plaie, ça arrive, il faut alors soigner et désinfecter pendant plusieurs jours jusqu’à cicatrisation complète. Néglige ton mouton et l’infection est assurée et les maladies arrivent, c’est comme ça et c’est bien fait pour toi.

      Un mouton malade ne fait pas de belle laine. Les bons éleveurs l’ont compris depuis des millénaires. Encourageons les bonnes pratiques en consommant de manière éclairée et surtout que du « 100% naturel » par pitié 😉

      EDIT: chez Peace and Wool la laine de mérinos vient aussi d’Espagne.

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