Nous avons tous des addictions plus ou moins conscientes. Alcool, drogue, éclair au chocolat, cigarette, marchmallow, chamallow, bonbon etc. et bien malins celles et ceux qui y échappent.
S’il est vrai que pour lutter contre une passion addictive, il convient de la remplacer par une autre, alors, le tricot est le candidat idéal pour le grand remplacement !
Qui n’a pas connu les affres du manque du geste quand on cesse de fumer ? Qui n’a pas connu les aller-retour devant la porte du réfrigérateur les soirs de terribles tentations de grignotage ? Qui n’a pas connu l’envie d’allumer le feu pour faire griller des chamallow en pleine période de régime low-calorie ?
Tricoter, c’est occuper ses mains, occuper son esprit, occuper son cerveau et remplir la vacuité du temps avec une activité qui évite de penser à cette ancienne passion dévorante dont vous refusez d’être esclave !
Désormais, le seul boulet que vous accepterez de trainer sera, non pas un chamallow à la cheville, mais une pelote de laine et deux aiguilles à tricoter. Adieu le marchmallow de love avant une cigarette devant le feu ! Désormais c’est point mousse en comptant les rangs devant un tuto pas casse-tête.
Et au pire, si l’addiction au tricot vous occupe jour et nuit, vous pourrez toujours en tirer une formidable reconversion en devenant tricoteuse professionnelle ! Comment croyez vous que nous le sommes devenues ?
Extrait de Tricothérapie par Peace & Wool – Editions Flammarion – Photos Claire Curt